

Parution en librairie le 14 janvier 2026
Cycle après cycle, Shiva détruit et régénère.
Croire en lui n’est pas nécessaire.
Sa danse est un sursaut quand tout roule à l’abîme.
Comme ce qui veut sauver le qui-vive d’une vie nouvelle.
Loin des certitudes aveugles. Loin des lamentations de confort.
Loin des épilogues qui font la part des choses, le jeu du néant, l’emprise du destin. À passer en revue la fin du monde,
on entrevoit que ce n’est jamais que la fin d’un monde.
Couverture d’Ernest Pignon-Ernest
Quatrième cycle de la cosmologie hindoue, le Kali Yuga correspond à un âge de querelles, de conflits, de ténèbres sans bonté ni vertu. À titre indicatif, selon les calculs minutieusement établis à partir du Lingä Purânä, traité fondamental du shivaïsme, l’aube de ce cycle aurait commencé en 3606 avant notre ère, le début de son crépuscule daterait de 1939 après J.C. et sa fin serait annoncée en 2442. Dans sa grande sagesse, le Lingä Purânä conseille cependant de ne pas exclure quelques probables marges d’erreur.
