Parution en librairie le 14 janvier 2026

Cycle après cycle, Shiva détruit et régénère.
Croire en lui n’est pas nécessaire.
Sa danse est un sursaut quand tout roule à l’abîme.
Comme ce qui veut sauver le qui-vive d’une vie nouvelle.
Loin des certitudes aveugles. Loin des lamentations de confort.
Loin des épilogues qui font la part des choses, le jeu du néant, l’emprise du destin. À passer en revue la fin du monde,
on entrevoit que ce n’est jamais que la fin d’un monde.

Couverture d’Ernest Pignon-Ernest

Quatrième cycle de la cosmologie hindoue, le Kali Yuga correspond à un âge de querelles, de conflits, de ténèbres sans bonté ni vertu. À titre indicatif, selon les calculs minutieusement établis à partir du Lingä Purânä, traité fondamental du shivaïsme, l’aube de ce cycle aurait commencé en 3606 avant notre ère, le début de son crépuscule daterait de 1939 après J.C. et sa fin serait annoncée en 2442. Dans sa grande sagesse, le Lingä Purânä conseille cependant de ne pas exclure quelques probables marges d’erreur.

Avec

vingt-six inédits
du monde entier

François Cheng – Corinne Atlan
Ànna Griva – Luo Ying
Mehis Heinsaar – Pak Mingyu
Tedi Lopez Mills – Alek Popov
Thodoris Gònis – Jacques Darras
Mohsen Emadi – Rohan Chhetri
Francis Wolff – Laia Jufresa
Karthika Naïr – Mirza Waheed
Isabelle Desesquelles – Mariam al-Ahmad
Jacques Durand – Katerìna Iliopoùlou
Jean Rouaud – Reina María Rodríguez
Nariman Hassan – Màkis Tsìtas
Andrus Kivirähk – Sophie Nauleau

et 4 portfolios originaux signés

Glen Baxter – Gaspar Claus
Emmanuel Lenain – Ernest Pignon-Ernest